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V.T.T. en Crète occidentale
Du 10/04/95 au 17/04/95
Avec Corinne, Jean-François, Marc, Jean-Louis, Philippe et Pomme.
Lundi 10/04/95
Départ à 16h15 de St Laurent. Jean-Louis a rasé ses moustaches pour l'aérodynamisme. Le camion est bien chargé avec les 6 vélos et les sacs. Arrivée vers 17 h à la dépose-minute de Satolas. Nos 5 chariots chargés, Jean-Louis a conduit le camion chez Pauly et Philippe est allé aux nouvelles au comptoir Héliades.
Ca y est, on a les billets : Contrairement à ce que l'on pensait , le vol est direct, mais le retour est indiqué à 6h30 à La Canée. Pratique, pour le retour ! Enfin, on verra bien là-bas. L'enregistrement se passe sans problème et sans pesée des vélos. Les bagagistes viennent les prendre. Jean-Louis nous rejoint.
1ère surprise: l'embarquement prévu à 18h15 est repoussé à 19h45. On décide donc d'aller boire un coup en attendant. L'heure dite, nous voilà à l'embarquement où les pédales des vélos inquiètent la préposée aux rayons X.
2ème surprise : La Canée, vol retardé, informations à 19h45. Jusqu'à 20h15, aucune info et pas d'avion en vue. Et soudain, oh miracle, l'embarquement est annoncé à 20h30.
Nous voilà dans l'avion (boeing 707) bien installés pour une petite bouffe bien appréciée. Corinne a même eu 3 fois du thé et Jean-Louis a bu du cold café.
Finalement, l'atterrissage a lieu vers 23h30 (0h30 heure locale) donc sans retard sur l'horaire prévu puisqu'on n'a pas fait d'escale à Heraklion.
Débarquement et on se présente au guichet de Kydon Rent a Car où on récupère les clefs d'un minibus (presque à sec). On décide de charger 3 vélos et 4 personnes dedans pour chercher une plage où s'installer.
Premier démarrage infructueux puisqu'on se retrouve sur le parking de l'aéroport. On repasse devant l'aéroport et le chauffeur du car. Marc fait un grand signe de la main avant de réaliser que ça porte malheur (paraît-il....c'est marqué dans le guide). Nous trouvons un coin au bord d'une petite crique vers Kalathas, bien plat et sablonneux. Déchargement rapide de tout le matériel pendant que Jean-Louis repart chercher Philippe et Corinne qui s'endormaient sur les marches de l'aéroport. Personne ne se fait prier pour se coucher, il est 2h30.
Mardi 11/04/95
65 kms
Le premier avion de 6h30 nous réveille. Lever échelonné jusqu'à 7h30. Le soleil est au rendez-vous et tape fort. Après le montage des vélos, Philippe et Jean-François vont faire le plein
(ouf !) et acheter quelques vivres pour le petit déjeuner. Départ à 10 h par une bonne côte. Pendant ce temps là, Corinne va faire les courses à Hania.
Premier contact avec la population : les gars de la station service nous donne de l'eau et une bouteille de glace.
Descente sur Souda magnifique. Un peu de route nationale avant de suivre un beau chemin. Petite plage. Montée sur Kefalos, Likotinaria puis beau chemin semblant descendre sur Georgiopolis, lieu de rendez-vous avec Corinne. Et tout à coup, stop, le chemin s'arrête. Il reste bien une petite sente que Jean-Louis essaye vaillamment de prendre, vélo sur l'épaule. Finalement, il est décidé de revenir sur nos pas pour prendre la route. Jean-François, pressé de rejoindre sa Corinne, fait un numéro d'acrobate et voile sa roue.
Descente frisquette sur Georgiopolis où nous retrouvons Corinne au café. Le jus d'oranges pressées est fort apprécié. On mange devant l'église, il est 16h et nous avons tous un beau creux.
Jean-François et Marc prennent la voiture et vont à Rethimnon pour essayer de faire réparer la roue. Nous repartons vers le lac de Kournas puis montée vers le village de Kournas. Le temps se gâte et il commence à pleuvoir quand nous cherchons un coin pour camper.
Jean-François et Marc nous rejoignent et nous signalent avoir vu un coin plus haut. Pomme. embarque aussi et nous arrivons à Kastellos. Le beau terrain est clos et Jean-François entreprend de demander l'autorisation. Il semble que les gens nous indiquent que l'on peut s'installer n'importe où. Une camionnette passe en klaxonnant, c'est le boulanger et nous achetons 2 pains.
Nous commençons donc à nous installer pendant que Jean-François repart chercher sa roue. Il est 19h30. Un gars passe sur son âne et semble nous dire quelque chose (bien refermer la porte ?...). Puis une voiture s'arrête, il semble que ce soit le propriétaire qui nous dit : " No problem" et nous demande de ne pas faire de feu et de ne pas marcher sur la terre, ...no problem.....
Quelques temps après, il revient et nous apporte 2 bouteilles de son vin pour nous réchauffer. Philippe veut lui donner sa fiole d'eau de vie de poire. La femme croit que l'on cherche de l'argent et nous dit : " We don't need money" . Méfiant, il prend la bouteille se demandant ce que c'est : "French product".
1/4 h après, une autre voiture s'arrête. Le gars nous demande en anglais si nous n'avons besoin de rien et nous donne une bouteille de resiné. Ce monsieur est le président du village (sans doute le Maire) qui est venu nous souhaiter la bienvenue.
Jean-François revient vers 21h30.
Après un bon repas (pâtes, steaks), nous allons nous coucher vers 22h30.
Mercredi 12/04/95
44 kms
L'âne du village nous sert de réveille-matin vers 7 h . Le temps est bien bouché mais il ne pleut pas. Départ vers 9 h pour Miriokefala, lieu de rendez-vous à midi. Arrivée à 11h30 et nous nous installons sur la place de l'église, à l'abri du vent frais et au soleil. Super salade grecque avec feta bien appréciée. Café et babyfoot au coffee shop du village.
Redémarrage vers Kalikratis avec une bonne montée sur le col puis une belle descente. Le village est situé sur un petit plateau verdoyant.
Panique à bord ! L'appareil-photo de Jean-Louis appelle à l'aide "Help" . Philippe sauve Jean-Louis de la déprime en trouvant le motif de la panne : pile dévissée....
On continue jusqu'à Asfendos en haut des gorges. Le berger semble nous prendre pour des allumés (2 heures secouantes !). Le chemin pierreux devient vite chaotique et le portage est souvent de rigueur ; plusieurs techniques sont testées : le poussage, le portage, le perçage, le trial, et la chute...photos à l'appui. Pomme opte résolument pour la première technique.
Arrivée à 18h15 à Komitades où nous trouvons Corinne qui commence à s'impatienter.
Pendant ce temps-là, Corinne était allée chercher le couteau de Philippe et Pomme à Georgiopolis : raté !...Elle arrive à Hora Sfakion à 15h, en faisant un peu de tourisme. Puis elle se renseigne sur les ferries (apparemment, rien pour demain pour faire la liaison avec Paleochora) et cherche un coin pour camper. Elle a dégotté une super crique (plage de naturistes) mais semble hésitante. Philippe va voir un autre endroit et remonte furieux que l'on n'ait pas vu ses gestes : c'était aussi un bon coin ! Finalement, c'est le campement de Corinne qui l'emporte car l'accès est plus facile.
Installation sur le sable, préparation du feu (côtes de porc grillées, un délice) et apéro de Jean-Louis pour arroser le pelle-pelle 2. Coucher tôt bercés par les vagues.
Dans la nuit, les vagues se sont faites un peu plus fortes.
Jeudi 13/04/95
Remontée sur la route puis descente sur Hora Sfakion, joli petit village touristique, port.
Mauvaise nouvelle : le ferry qui fait la liaison sur Paleochora ne marche pas le jeudi. Nous voilà coincés ici pour la journée : pas déplaisant mais notre timing en prend un coup ! Les différentes solutions sont envisagées : navette en voiture (600 kms ! ), suivre la côte vers l'est ou rester ici en attendant le bateau du vendredi. C'est cette dernière solution qui est adoptée. Nous retournons au campement déposer les sacs et les vélos et préparer un bon repas (Le papier du yaourt n'a pas plu à Corinne ).
Départ en Minibus dans les lacets de la route menant en haut des gorges d'Imbros : les virages sont secs et les pneus crissent. Un vent glacial souffle sur le plateau alors qu'il faisait très chaud sur la côte. Le chemin est bon et fait regretter à certains de ne pas le faire en vélo. Jean-François se tord une cheville, chose qui n'arrive jamais en vélo ! Les gorges sont très belles, variées et colorées. Photo souvenir au déclencheur en 3 exemplaires. Descente botanique et herborisante. Arrivés en bas, Corinne part vaillamment faire du stop pour aller chercher le bus. On la suit des yeux depuis la terrasse d'un café (jus d'oranges extra). Aucune voiture ne s'arrête. Marc prend l'initiative de demander à une voiture d'allemands qui sortent du café : no problem. En passant devant Corinne, elle le prend pour un vieux vicieux qui fait des signes par la fenêtre, elle se vexe et fait du stop dans l'autre sens pour rejoindre le camp : ça marche immédiatement, une voiture de belges l'embarque. Les autres continuent à pied à travers la garrigue et arrivent sur la plage où Corinne se fait bronzer. Séance bain de soleil pour tous et bain de mer pour certains. Jean-Louis et Philippe piquent une tête et se régalent dans les "jacuzzi" : il paraît que l'eau est à 30° ! Mon oeil......
Il nous manque une bâche, dommage pour les Moriceau, mais le reste est intact. Séance Cartes postales de 17 h à 18 h.
Ce soir Taverna ! Octopus grillé, moussaka, cheese pie, gâteau à la fleur d'oranger, mais mauvais vin. Notre copain berbère polyglotte nous sert. Par contre, on ne sait pas le score final de Limoges- Athènes que l'on a pu apercevoir par la fenêtre du restaurant.
Retour au camp vers 21h30 et coucher tôt. Les tentes sont encore là !...
Vendredi 14/04/95
15 kms
Les vagues sont un peu plus fortes et font rouler les galets. Levers échelonnés sur 1h30 (6h30 -8h)
Aujourd'hui, journée bateau sauf pour Philippe pour qui c'est la journée camion. Nous embarquons sur le ferry à 10h20 au milieu des tomates, yaourts, poules et bétonnière. Arrivée superbe sur Loutro. En mer, le vent est frais mais la ballade superbe. Arrivée à midi à Agia Roumeli. On se trouve un coin super dans les pins pour pique-niquer. Non loin de nous, un couple fait de la méditation transcendantale en plein soleil.
Café et jus d'orange au café du village : on a l'embarras du choix, ils sont tous vides. Un petit tour en vélo en direction des gorges de Samaria nous permet de passer un gué et d'arriver au village d'Agia Roumeli (belle église). Le torrent d'eau douce nous donne envie de nous faire un petit shampooing. Pomme fonce au Minimarket du village pour acheter le shampooing. Au bord du torrent, chacun sa technique : avec les gourdes, plongeon de la tête dans l'eau ou tout entier dans le jacuzzi. (Jean-Louis n'a pas pied alors que Marc en a jusqu'à la taille !...)
Vite, vite, on repart pour attraper le bateau de 15h pour Paleochora. On installe les vélos en tas contre le bar. Arrêt à Sougia où beaucoup de "gros sacs" descendent puis poursuite jusqu'à Paleochora.
On retrouve Philippe au port. Jean-Louis s'énerve un peu après le patron du bateau qui veut nous faire payer 1.500 Drachmes de surplus. Finalement, comme on est français, il laisse tomber....( ? )
On se dirige vers Goundoura en longeant des centaines de serres de tomates. Philippe a pu dégotter de belles tomates bien grosses et bien rouges auprès d'un producteur qui chargeait sa récolte.
Camp super au-dessus de la plage avec feu et chiens qui aboient. On commence la veillée par la Scopa mais Jean-Louis s'endort et on continue avec le poker menteur strip-tease nettement plus animé. Jean-Louis annonce un 8 qui n'existe pas dans le jeu ! Certains trichent et remettent ce qu'ils avaient quitté !....
Demain on se lèvera tôt car la journée sera longue.
Samedi 15/04/95
54 kms
Départ à 8h15. Montée vers Agio Theodori puis Sklavopoula. De la terrasse de l'église, on devine le chemin qui redescend sur Elafonisi. Le patron du Cafenaïon nous invite à boire un coup. L'échange est un peu difficile. Jean-François se lance dans un pictionnary pour essayer de savoir combien il y a d'habitants. Mission réussie : 60 habitants. Il aimerait bien un Opinel, Jean-François se dévoue et donne le sien. On a fait un heureux et on lui enverra la photo ( L'adresse est en hiéroglyphes)
Descente superbe sur Elafonisi : la mer ressemble à un lagon. On retrouve Jean-Louis qui nous a trouvé un bon coin pour manger sur la plage. Petite promenade digestive avec bain de pieds pour aller sur l'île. On redémarre en direction de la montagne. Malheureusement, la route est en réfection et on pédale dans le goudron frais et les graviers. Echange de vélo à Plokamiana pour que Pomme termine en camion avec Corinne. On va prospecter pour trouver un coin pour camper autour d'Elos. Après avoir trouvé une possibilité sous les oliviers, on entreprend d'aller voir un peu plus loin. On rencontre tout d'abord un petit vieux qui nous propose de venir dormir chez lui. Puis Corinne prend un petit chemin pour prospecter ailleurs. Comme il semble ne mener nulle part, on décide de faire demi-tour. Le camion ne touche plus terre sur les roues avant : on est mal !.... Deux mémés arrivent pour voir ce qu'il se passe. Le redémarrage se fait sur les roues arrières : vive le 4x4 ! On arrive dans une cour de ferme où les gens semblent nous prendre pour de pauvres gourdes. On retrouve une route plus fréquentable et en arrivant à Elos, on tombe sur les hommes qui ont trouvé un autre coin au-dessus du village.
On s'installe au bord du petit ruisseau (pas très propre mais suffisant pour se laver de la poussière d'aujourd'hui) Ce soir, Taverna.
Marina nous sert la salade grecque, les côtes de porc et le vin de son père un peu pétillant mais bon. Le psychotique de la maison se tape un paquet de gâteaux, un yaourt et des cacahuètes. Corinne et Jean-François craquent pour les crêpes qui sont dans la vitrine pour le dessert. Malheureusement, ce sont des crêpes aux épinards ! Bonnes mais pas super pour le dessert !.... Sauvés... il y a des yaourts avec du miel. Les hommes finissent la soirée au poker menteur et Corinne téléphone à sa maman.
Dimanche 16/04/95
60 kms (pour les plus courageux)
Les coqs ont attaqué tôt ce matin, il ne fait pas très beau, quelques gouttes tombent et il n'y a plus de lait. Le café est encore fermé. Départ vers 9h en direction de Strovlès et Agili et rendez vous à midi à Vulgaro.
Courses au café qui vient d'ouvrir : le patron réveille Marina en l'appelant par la fenêtre, il donne sa carte pour la prochaine fois (vous revenez next week ?). Le patron de la boulangerie n'est pas très causant mais sa boulangerie sent bon et ses petits gâteaux secs ont l'air délicieux.
Sur la route de Vulgaro, il y a de belles gorges et un sanctuaire dans une grotte avec de belles concrétions. A Vulgaro, c'est la sortie de la messe de Pâques (en fait c'est les Rameaux chez les orthodoxes). Tout le monde a son petit rameau, sa fleur ou sa croix tressée. L'église est belle et le pope accueillant, le dialogue est difficile mais il me fait comprendre que c'est la fête du Christ. Je le prends en photo dans sa belle église et il me donne une croix en roseau et son adresse pour lui envoyer la photo.
Pendant ce temps là, les autres galèrent en portant les vélos en montée dans la garrigue (avant Strovlès). Ensuite, grande descente sur Salsalos dans les châtaigniers. Odeurs de genêts. Marc, notre interprète, a entrepris la traduction simultanée avec un couple de vieux.
Repas sur la place de l'église avec eau courante.
Le 1er groupe prend la voiture pour aller en direction d'Hania (Jean-Louis, Corinne, Pomme). Belle vue sur la péninsule. Courses dans les rues commerçantes d'Hania et visite du port. Jean-Louis et Corinne restent pour monter les tentes au même campement que le 1er soir et Pomme. va rejoindre les 3 autres à l'entrée d'Hania sur le parking du nouveau supermarché. Jean-François et Marc sont déjà partis faire un tour en ville. Les courses sont un peu longues au gré de Philippe qui commence à s'impatienter. Jean-François a aidé Marc à marchander le sac en cuir, hésitations sur les tailles des sandales,..... On repart enfin au campement où Jean-Louis et Corinne ont fait la sieste. Démontage et emballage des vélos. Après le repas, il reste quelques Drachmes à dépenser et on va traîner en ville, sauf Marc qui se dévoue pour garder le matériel.
Quelques derniers achats, ballade sur le port animé, première terrasse, ballade dans les ruelles, deuxième terrasse avec fraises et super salade de fruits.
Le réveil est mis à 3h du matin !
Lundi 17/04/95
Le vent s'est levé à 2h50 et nous permet d'être réveillés avant la sonnerie. La montre de Jean-Louis sonne mais celle de Marc fait grève. L'organisation efficace nous permet de faire un premier départ à 3h20. A 3h40, à l'aéroport, stupeur, les grilles sont fermées. On décharge sacs et vélos devant les grilles en plein vent. Jean-Louis va chercher les autres. Marc, avec sa sveltesse légendaire, passe entre 2 barreaux et peut aller jusqu'à l'aéroport demander aux gardiens d'ouvrir. Il parait que l'aéroport n'ouvre qu'à 5h alors qu'on nous a demandé d'être là à 4h30 !...
On est mieux à l'intérieur. Petit à petit, les gens arrivent et le reste de la troupe aussi. Une parisienne huppée branche Marc et nous parle de ses voyages, des hôtels 5 étoiles,.... Le moulin à paroles ne tarit pas.
On enregistre à 6h au lieu de 4h30. Dans la salle d'embarquement, on est avec l'avion de Paris. Le temps se fait long : les bruits les plus fous circulent : on doit partir à 14h, l'avion pour Nantes part et revient nous chercher ....!
9h : on est toujours en salle d'embarquement. Poker menteur pour passer le temps. Vin cuit et pistaches partagés avec 2 bugeyoises. On apprécie les oranges sucrées données par le marin de la veille.
Après de multiples annonces auxquelles on ne comprend rien, la minette d'Héliades arrive et se fait incendier. Il parait que l'avion arrive d'Athènes à 11h30. Montée dans l'avion à 12h15, décollage 12h45. Ouf !.... 6h de retard, ça commençait à être long.
Les Moriceau tirent des plans sur la comète pour essayer d'attraper leurs trains respectifs. L'avion et l'équipage sont roumains, basés à Athènes et affrétés par Venus. Décollage avec survol d'Hania, des montagnes enneigées, de la côte sud et Elafonisi. Superbe !....
Petit déjeuner servi en même temps que le dîner.
15h43 : Nous sommes toujours en vie. La vue sur les Alpes est magnifique et nous atterrissons sans encombre. Corinne a pu prendre son TGV pour Montpellier, Jean-Louis récupère le camion et les autres attrapent les bagages et les vélos sur le tapis roulant.
Les personnes qui attendaient leur avion pour Hania de puis 9h du matin embarquent à notre place.